Paul Pairet, chef cuisinier français né le 29 Juin 1964 à Perpignan, est une personnalité culinaire de renom. Il a acquis une notoriété internationale grâce à son approche novatrice de la cuisine. Après avoir forgé son expertise dans diverses cuisines à travers le monde, il a exercé son art en France avant de s’installer en Chine.
L’un de ses faits marquants est son restaurant ultramoderne à Shanghai, l’UltraViolet, où il offre une expérience gastronomique inédite, fusionnant technologie, musique et cuisine pour créer des repas inoubliables. Paul Pairet est considéré comme un pionnier de la gastronomie immersive.
En plus de ses réalisations culinaires, Paul Pairet officie depuis 2021 en tant que membre du célèbre jury de l’émission culinaire du groupe M6 « Top Chef ».
Ses talents culinaires et sa créativité ont été récompensés par de nombreuses étoiles Michelin et distinctions internationales, faisant de lui une figure emblématique de la cuisine contemporaine.
Son engagement envers l’innovation continue d’inspirer la prochaine génération de chefs, tout en enchantant les palais du monde entier avec ses créations gastronomiques avant-gardistes.
Paul Pairet, chef de renommée mondiale, a parcouru un chemin culinaire exceptionnel en mêlant influences internationales et passion pour l’innovation. Originaire de France, il a créé des restaurants révolutionnaires comme « Ultraviolet » à Shanghai. Sa participation à l’émission « Top Chef » sur M6 depuis 2021 a démocratisé sa créativité culinaire. Rencontre avec un chef incontournable de la scène gastronomique contemporaine.
Vous faites partie du jury de cette 15éme édition de « Top chef » programme diffusé sur M6, qu’est-ce que cela a changé dans votre quotidien ?
Bien que j’aie rejoint le jury de la 15ème édition de « Top Chef » sur M6, ma vie quotidienne n’a pas subi de bouleversements majeurs, étant basé principalement à Shanghai. Les tournages en France étant peu fréquents, je n’ai pas ressenti d’impact majeur de l’émission dans ma vie quotidienne. Cependant, j’ai parfois été reconnu lors de mes courses, ce qui peut être un peu gênant, mais ce n’est pas comme si j’étais un Beatles, une célébrité omniprésente. (Rires)
Comment est-ce que votre expérience dans l’émission « Top Chef » sur M6 a influencé votre carrière et/ou votre approche de la cuisine ?
L’émission Top Chef n’a pas influencé mon approche personnelle de la cuisine, car j’ai une démarche culinaire établie depuis longtemps. Cependant, elle m’a apporté davantage de reconnaissance en France en tant que personnalité. Par exemple, l’ouverture de mon restaurant pour les clients a peut-être été motivée par ma participation à Top Chef. De plus, certaines opportunités en France peuvent être influencées par ma présence dans l’émission.
Pouvez-vous nous parler de votre parcours professionnel en tant que chef et des moments clés qui vous ont mené où vous en êtes aujourd’hui ?
Mon parcours professionnel est atypique, ayant commencé avec un diplôme en sciences plutôt qu’en cuisine. Ma passion pour la gastronomie s’est révélée lors de mon BTS en hôtellerie à Toulouse, où j’ai été influencé par mon professeur Jean-Pierre Poulain. Après des expériences dans des restaurants étoilés à Paris, j’ai ouvert mon premier restaurant, La Table d’Harmonie. Parallèlement, j’ai enseigné en tant que chef de stage, enrichissant mes connaissances et compétences. Plus tard, j’ai travaillé à Hong-Kong, découvrant d’autres cultures culinaires, puis en Australie, où j’ai exploré la cuisine transversale. De retour en France, j’ai gagné en notoriété grâce au Café Mosaïque à l’avenue George V. Mon périple m’a également conduit à Jakarta et Istanbul. Cependant, mon arrivée à Shanghai en 2005 a été déterminante. J’ai ouvert Jade et finalement réalisé mon rêve avec Ultraviolet, un projet radical et unique dans le monde de la restauration. Ultraviolet a profondément marqué ma carrière culinaire.
Quelles sont les influences culinaires qui ont façonné votre style de cuisine unique dans vos restaurants ?
Mon style de cuisine est indubitablement unique, et cela découle en grande partie de ma curiosité, ma passion et mon intérêt pour tout ce qui touche de près ou de loin à la gastronomie. Les voyages ont également contribué à forger mon style, bien que ce soit une expérience partagée par de nombreux chefs. Je tire des influences diverses, principalement des endroits où j’ai vécu et séjourné, plutôt que de puiser aveuglément à droite et à gauche. En tant que cuisinier, mes principales influences remontent aux années 90, au début de ma carrière. Les chefs qui ont le plus marqué ma formation sont Jacques Maximin, Joël Robuchon, Michel Trama, et plus tard, Alain Ducasse. Chacun de ces chefs incarne un style culinaire unique : la grande précision pour Jacques Maximin, la liberté et la créativité pour Joël Robuchon, la définition d’un style pour Michel Trama, et enfin, Alain Ducasse, qui orchestre l’univers culinaire en tant que grand patron des cuisiniers. Voilà, pour simplifier.
Quel est selon vous la recette hivernale incontournable ?
Le pot-au-feu ! Rien que le nom « pot-au-feu » réchauffe l’âme. Il évoque instantanément des souvenirs de moments passés en cuisine, le chuchotement de la cocotte-minute et l’explosion d’arômes qui s’en échappe. Certes, certaines de ces fragrances s’échappent, mais en général, on tente de les préserver. Le pot-au-feu est un plat familial par excellence, un incontournable de l’hiver. Il est fascinant de constater que chaque culture possède sa propre version de ce plat, ce qui le rend encore plus intéressant.
Pouvez-vous nous parler d’un plat ou d’une expérience culinaire particulièrement mémorable que vous avez créé au cours de votre carrière ?
Il y a effectivement de nombreux plats que je pourrais évoquer, car je suis constamment en train de créer de nouvelles recettes, même si je ne suis pas toujours en France, ce qui limite parfois la diffusion de ces plats. Cependant, au lieu de m’attarder sur les détails culinaires, je souhaiterais mettre en lumière un événement majeur qui a profondément marqué ma carrière. Cet événement, c’est l’ouverture d’Ultraviolet, un moment inoubliable qui, selon moi, demeurera le point culminant de mon parcours professionnel.
Quels conseils donneriez-vous aux jeunes chefs aspirants qui souhaitent suivre vos traces et réussir dans l’industrie de la restauration ?
Le premier conseil que je donnerais aux jeunes chefs cuisiniers est de ne pas nécessairement suivre mes pas, car chaque parcours est unique, y compris le mien qui n’a pas suivi une trajectoire linéaire. La clé pour réussir est de forger sa propre voie, en évitant de simplement copier les autres. Cependant, avoir des aspirations et des rêves n’est en aucun cas interdit.
Ce que je peux souhaiter à tous les aspirants chefs serait une détermination sans faille, une passion ardente pour la cuisine et une curiosité infinie !
Quels sont vos futurs projets pour continuer à innover dans le monde de la gastronomie ?
Mes futurs projets sont diversifiés. Je suis en train d’ouvrir le Roudoudou un établissement unique, type « Deli » mêlant pâtisserie, boulangerie, café, et bien plus encore, offrant une atmosphère chaleureuse et accueillante 24h24. J’adore cette polyvalence. De plus, plusieurs projets de restaurants sont en préparation, dans la continuité de mon engagement aux côtés d’ultraviolet. Mon équipe et moi sommes très occupés, mais je préfère ne pas dévoiler tous les détails, car seuls les projets confirmés sont dignes d’annonce.
Que pourriez-vous souhaiter à nos lecteurs du LiFE magazine?
Ah celle-ci est presque trop facile, on va faire simple pour une fois ! (Rires) Life is short and beautiful, have a good one !