Saveurs, odeurs, couleurs et qualité sont indissociables pour se régaler en terre provençale. Pour vos menus de fêtes de fin d’année, nous vous avons sélectionné quelques petites pépites, pour sublimer vos papilles.
En entrée, côté mer, voici l’huître de Camargue, connue sous le nom de Perle de Carteau. Grâce à la qualité exceptionnelle de l’eau d’affinage, très riche en nutriments de l’anse de Carteau à Port Saint-Louis du Rhône, ce crustacé charnu a un goût exceptionnel de noisette.
Pour compléter le plateau, les moules vivant dans ce même bain si bénéfique se drapent de noms évocateurs, au rythme des saisons pour différencier les productions : des moules douces quand le vent souffle d’ouest, des moules plus salées quand rugit le Mistral : Belle de Carteau, Royale de Carteau, Camarguaise, Martiguaise et Marine de Carteau se disputent la vedette.
Ensuite, pour agrémenter votre plat, le diamant noir s’invite en toutes circonstances. Pour dénicher ce fameux trésor, mieux vaut aller là où il pousse. Et c’est à Rognes, au célèbre Grand Marché Truffes et Gastronomie que la chasse commence, le dimanche qui précède Noël. Un rendez-vous réputé et incontournable pour tous les amoureux de ce fameux Tuber Mélanosporum. À découvrir également, des produits du terroir de grande qualité : foie gras, charcuteries fines, volailles, champignons… Miam !
Enfin, pour parfumer, arroser, relever ou lier, l’huile d’olive se pare de ses plus beaux atouts. Le fameux élixir jaune est un incontournable de la cuisine provençale depuis la nuit des temps. L’olive, c’est une déclinaison de saveurs et de goûts, mais également une histoire et une culture qui ont dessiné les paysages des Bouches-du-Rhône.
Parce qu’à l’origine il y a l’olive, partons à la découverte de celles qui poussent dans la vallée des Baux-de-Provence. C’est de leur chair que naissent les fameuses olives cassées, qui donnent cette huile d’olive au Fruité vert, Mûr ou Noir. Fruits choyés des 42 000 oliviers du Parc naturel régional des Alpilles, elle est récompensée de l’A.O.P des Baux de Provence depuis 1997.
Outre les oliviers qui s’étendent à perte de vue, les moulins à huile racontent cette histoire, qui se perpétue aujourd’hui.