Le sentier bleu des belvédères offre une balade inoubliable à partir de Port-Pin en direction d’En-Vau, tout en longeant le littoral. Le belvédère d’En-Vau, perché à 170 mètres au milieu des pins accrochés aux falaises fait rêver avec une vue imprenable sur la calanque du même nom, encaissée entre deux parois vertigineuses. Juste au-dessous du belvédère se situe une autre calanque, celle de l’Oule, inaccessible par la terre.
Accessible depuis Cassis, la calanque de Port-Pin est celle qui est située le plus à l’est sur le territoire marseillais. Elle dessine une profonde échancrure dans la côte, à l’instar de ses deux voisines : En-Vau à l’ouest et Port-Miou à l’est. Cette dernière, bordée de hautes falaises et longue de 1400 mètres est la seule à faire partie de la commune de Cassis.
Cassis, a été un haut lieu de l’extraction de la « pierre de Cassis », une roche vieille de 115 millions d’années composée d’un calcaire fin et compact, connu pour sa solidité. La construction des ports méditerranéens comme Alexandrie, Le Pirée ou Marseille, a fait la renommée de cet ancien port de pêche romain dans le monde entier, devenue aujourd’hui une station balnéaire réputée. Le port de Cassis, situé au cœur d’un bassin agricole se trouve à l’abri des falaises de la Gardiole et du cap Canaille. La renommée de ses vignobles de coteau s’ajoute à sa vocation touristique.
Sous la surface, Port-Miou réserve bien des mystères. Bien connue des plongeurs hydrogéologues mais peu du grand public, sa rivière souterraine est un fantastique réservoir d’eau douce qui débouche dans la calanque, s’écoulant depuis le massif de la Sainte-Baume à travers l’une des plus grandes galeries noyées d’Europe. Étudiée dès le XVIII siècle, remontée par des plongeurs depuis des années, elle n’a pas livré tous ses secrets, car on ne connait pas exactement sa source. Une énigme irrésolue encore de nos jours.
Les calanques offrent peu de plages, mais des criques sauvages dont certaines sont difficilement accessibles. Un moyen de les sauvegarder naturellement.
