L’ex Miss France Sonia Rolland nous revient dans un tandem de charme et de choc formé avec Béatrice de La Boulaye dans la série policière à succès « Tropiques criminels » sur France 2. Elle se confie également sur son nouveau film en préparation. Rencontre avec cette jolie brune pleine de peps !
Un duo de femmes flics qui est de retour pour mener l’enquête sur fond de soleil, est-ce là, la nouvelle recette du succès des téléfilms policiers ( Ndr meurtres au paradis sur France Tv et sur la BBC en Angleterre ) ?
Si il y avait une formule secrète, on serait déjà au courant et il n’y aurait que des succès. En revanche, miser sur deux femmes un peu badass, à la vie décousue, avec des aspérités ; c’était audacieux de la part des producteurs et forcément, ça crée une curiosité auprès du spectateur qui va suivre les aventures de ces deux fliquettes. Il faut donc miser sur l’audace et surtout s’inscrire dans des récits très actuels. Je félicite les deux auteurs d’avoir eu ce flair et ce courage là, et puis ce sont des rôles qui nous sied bien à Béatrice et moi !
On va vous retrouver très bientôt pour de nouveaux épisodes, y aura t’il comme dans la précédente saison, de nouvelles thématiques sociétales ? Une en particulier que vous aimeriez aborder ?
Tout à fait, il y a de nombreux thèmes sociétaux qui seront abordés cette saison. On commence par exemple par la problématique des personnes ayant créés une forte addiction aux jeux. Mais on abordera plus tard aussi la question du trafic de drogue et des mules, ou même les pervers narcissiques dans un autre épisode.
Comment concilie t’on sa vie professionnelle et sa vie de maman lorsque l’on est loin en tournage ?
Depuis qu’elles sont petites mes filles ont toujours été habituées à vivre avec une maman active, c’est donc quelque chose de très ancré dans leur construction et dans leur fonctionnement. Dès que cela est possible, je les emmène avec moi en tournage. Par exemple cette année, ma petite dernière de 10 ans a fait son 3ème trimestre en Martinique pour y vivre une nouvelle expérience, et elle a beaucoup aimé ça.
Mon ainée, elle, était à l’internat. Elle avait besoin de rester proche de ses ami(e)s, de ne pas être trop coupée de son quotidien, de ses habitudes et de ses week-end avec ses copains. Donc elle a préféré me rejoindre uniquement pour les vacances. J’ai aussi la chance aussi d’être accompagnée d’une nounou exceptionnelle : Sophie, et elle est souvent à mes côtés et elle prend le relais dès que j’en ai besoin, je lui délègue très souvent la responsabilité de mes enfants… Ma mère est handicapée, elle ne peut pas s’occuper d’eux comme souvent une grand-mère pourrait le faire. En revanche, mes filles passent du temps chez elle, en Bourgogne à lui rendre visite.
Il est vrai que c’est un peu compliqué d’allier «vie de maman et vie professionnelle», mais si on sait bien s’organiser et qu’on a la chance d’être bien entouré, les choses roulent parfaitement ! Il faut tout de même reconnaitre que la charge mentale d’une femme aujourd’hui est bien plus élevée que celle d’un homme, parce que c’est elle qui gère le quotidien, elle régit pas mal de choses, et sauf cas exceptionnel, il est très rare de voir un homme avoir autant de charges qu’une maman active d’aujourd’hui.
Parlez-nous de la préparation de votre 1er téléfilm « Un Destin » qui nous va nous faire découvrir les coulisses d’une élection Miss France et la trajectoire d’une candidate. Est-ce autobiographique ?
Ce que je peux dire c’est que je suis en co-production avec Mother-Production (Harold Valentin), et que si tout va bien, nous passerons à la réalisation dès l’automne 2022. Ce n’est pas autobiographique mais c’est tiré de faits réels, tiré de mon histoire personnelle et plusieurs histoires sont fictionnées à l’intérieur de tout ça Il s’agira du parcours improbable d’une candidate à Miss France.
Vous êtes très active au sein de votre association « Maisha Africa » qui apporte une aide aux enfants défavorisés et à plus de 600.000 orphelins au Rwanda et qui vient de fêter cette année ses 20 ans, quelles sont les nouvelles actions qui vont être menées ?
Cela fait 20 ans maintenant que Maisha Africa et moi nous vivons une histoire d’Amour, c’est une association dont je suis très fière, et qui a su mener plusieurs actions au cours de toutes ces années. La dernière en date étant la réfection et la réhabilitation d’un service de néonatologie à l’hôpital de Musanze. Nous y avons apporté du matériel de néonatologie comme des couveuses ou des appareils respiratoires. Cela a été possible grâce au fruit d’un dîner de charité que nous avons organisé il y a 2 ans, juste avant que le confinement n’arrive. Malheureusement, nous n’avons pas pu fêter les 20 ans de l’association cette année à cause des restrictions sanitaires qui étaient encore en vigueur. Cela étant dit je réfléchis, aujourd’hui, à tourner malgré tout la page… Il me semble qu’après 20 ans, on a envie de se destiner à autre chose et qu’il y a de nouvelles urgences comme les urgences climatiques qui me semblent tout aussi importantes. On peut aussi y mener des actions concrètes sur le terrain, au Rwanda par le biais de travaux écologiques et de développement durable. Je suis en train d’y réfléchir…
Que pourriez-vous souhaiter aux lecteurs du LiFE magazine pour cette année 2022 ?
De vivre une année paisible, d’avoir des ambitions, de pouvoir se projeter à nouveau dans l’avenir en toute quiétude et de continuer à rêver grand. Surtout de rêver grand !