Acteur, chanteur, Tom Leeb est un artiste complet que l’on a pu découvrir dans de nombreux films et séries, comme les combattantes (TF1 et Netflix), un amour « presque » parfait actuellement sur Netflix, ou encore Nina. Rencontre avec ce beau brun ténébreux aux multiples facettes qui se confie aux lecteurs du LiFE magazine pour notre plus grand plaisir !
Votre parcours oscille entre humour, comédie et chanson, dans quel registre vous sentez-vous le plus à l’aise ?
On me demande souvent lequel choisir, ce qui est inconcevable pour moi ! Mais c’est la première fois que la question est formulée différemment. Dans lequel je suis le plus à l’aise…? Si cette interview était filmée il aurait fallu couper au montage un long moment de réflexion. Je m’épanouis dans chaque registre et m’y sens libre. Mais pour vous donner une réponse, je dirai que c’est derrière la caméra en tant que réalisateur que je me sens bien à ma place.
Comment parvenez-vous à mener de front ces trois facettes de votre carrière ?
Il me semble, que vous ajoutez également à cela, la réalisation de court-métrage. Je dis souvent que les journées sont longues quand on est un lève-tôt et un couche-tard. Ces métiers ne requièrent pas d’être assis derrière un bureau de 9h00 à 18h00 sans pouvoir en bouger. Alors je me donne le temps d’écrire, de travailler mon instrument et composer. Si tournage il y a, j’embarque mes « outils de travail », tablette, guitare, calepin… Sans compter les heures de train qui sont essentielles pour avancer sur l’écriture. Les journées sont longues je vous disais… (sourire)
Que signifie pour vous le fait d’être comédien ?
Question presque métaphysique ! Tant de choses. Je dirais que c’est s’autoriser à faire, penser, dire, ce qu’on ne ferait, pourrait, n’oserait pas faire dans la vie. C’est s’offrir des instants de liberté, changer d’air, quitter nos propres habitudes. Mais c’est aussi piquer à certains rôles/personnages des qualités que nous aimerions avoir. Des personnages sont parfois tellement à l’opposé de ce que nous sommes qu’on peut en sortir quelque chose. Dans les Combattantes, je jouais un médecin de la première guerre. Un chirurgien qui passe ses journées dans l’urgence, à gérer des situations de stress dans le calme. Il m’a fait du bien celui-là !
Quel est le rôle dont vous rêveriez et que l’on ne vous a pas encore proposé ?
Je me l’écris. Pas de panique. (rires)
Vous avez conscience d’avoir un physique plutôt avantageux ! (rires) N’est-il parfois, pas compliqué de se voir proposer majoritairement des rôles de playboy ?
On est ce que l’on est ! (sourire) Je pense que de se révolter contre son emploi est une erreur. Je crois qu’il faut faire au mieux pour ne pas s’y installer définitivement, mais il faut d’abord, et c’est une chance, profiter de l’opportunité de jouer pour plus tard espérer décrocher des rôles différents. Je vous avoue qu’on ne m’a toujours pas proposé un rôle dont les atouts physiques n’étaient que secondaires. Si ! Ce médecin de guerre.
Vous êtes un artiste à part entière. Quels autres domaines souhaiteriez-vous explorer ?
Le métier d’artiste est un métier du quotidien. On écrit la nuit et le dimanche.
S’il y a un autre domaine que j’aimerai explorer ça serait la photo. Ça reste artistique…
Parlons musique ! L’amour vous avez inspiré pour votre album Recollection. Y a-t-il d’autres thèmes qui vous tiennent à cœur et que vous aimeriez explorer dans un futur album ?
Absolument. Sur ce prochain album, j’aborde des thèmes bien différents. Le temps qui passe, les années de jeunesse et d’insouciance, l’amitié… et l’amour. Je pense que sur mon premier album je devais exorciser tout un état de sentiments chamboulés par l’échec d’un premier amour. Rien d’anormal pour un chanteur… Puiser là où ça fait mal.
Où irez-vous vous ressourcer cet été ?
Le bassin d’Arcachon. Je suis un inconditionnel de la dune, des bancs de sable et des forêts de pins. Vous imaginez ma peine de les avoir vu brûler l’été passé. J’ai fait mes premiers pas là-bas et construit mes plus beaux souvenirs d’enfance. Un été sans le bassin est inconcevable pour moi.
Quels sont vos futurs projets ?
Un album cette année, et l’écriture d’un film.
Que pourriez-vous souhaiter aux lecteurs du LiFE Magazine ?
De profiter tous les jours. Et si ça passe par un bon apéro entre copains c’est pas mal non plus ! (rires)