Tatiana Silva, rayonnante présentatrice météo de TF1, nous fait l’honneur de se confier au LiFE Style Magazine.
Parlez-nous de vous, de votre parcours…
Je suis originaire du Cap-Vert, mais je suis née et j’ai grandi à Bruxelles. J’ai un parcours classique jusqu’à mes 16 ans, année de la disparition de ma mère. Après une année à étudier les relations publiques, j’ai commencé à travailler pour gagner ma vie. En 2004, je participe à l’élection de Miss Belgique et remporte le concours, qui par la suite changera ma vie et m’ouvrira de nombreuses portes. Quatre ans plus tard, je me vois propulsée comme joker météo sur la RTBF. J’ai par la suite intégré M6 et TV5 monde, avant d’arriver sur TF1.
L’acclimatation à la vie parisienne a-t-elle été brutale ?
À mon âge, la plupart des personnes ont déjà un cercle amical et familial bien construit. Ce n’est pas toujours simple de s’intégrer ; et non pas parce que les parisiens ne sont pas accueillants ! (Rires).
Qu’est-ce que votre participation dans « Danse avec les stars » sur TF1, avec votre coéquipier Christophe Licata, vous a apportée ?
Il y a des moments clés dans la vie. Je l’ai vécu comme une thérapie, une façon d’affronter mes peurs et de travailler sur moi-même. Participer à cette émission était un de mes rêves, je l’ai réalisé. « Only the sky is the limit » est une de mes devises préférées.
Vous avez récemment pris les commandes de « 90’ enquêtes », sur TMC. Comment vivez-vous ce nouveau défi ?
C’est un challenge très intéressant ! J’ai toujours été fascinée par les documentaires et enquêtes. J’ai eu la chance d’être accueillie par une équipe formidable qui m’a beaucoup aidée lors de mes débuts dans l’émission.
Quelles sont vos passions ?
Je suis une épicurienne : j’aime cuisiner, manger, lire, voyager. La spiritualité et l’étude des comportements humains sont deux autres de mes passions. J’aurais peut-être dû faire des études de psychologie, l’humain et son développement m’intriguent.
Ambassadrice de l’UNICEF, vous vous battez contre les effets liés aux changements climatiques et la menace qu’ils représentent pour les enfants. Était-ce primordial pour vous de vous engager pour cette cause ?
Je reçois beaucoup et je me dois de le rendre. C’est un juste équilibre. De plus, je suis très attachée aux enfants, ce qui est sans doute dû à mon parcours de vie. Je suis récemment partie sur le terrain, à Madagascar, où j’ai fait de merveilleuses rencontres. Malgré l’image paradisiaque que l’on a, c’est un pays extrêmement pauvre qui a besoin d’aide.
Que peut-on vous souhaiter pour l’avenir ?
La santé mais surtout d’être la meilleure version de moi-même…