Nikos Aliagas, animateur emblématique de la chaîne TF1 depuis près de 20 ans, se confie aux lecteurs du LiFE sur sa vie, ses passions, et l’amour de son métier.
On vous retrouve sur Europe 1 depuis septembre dernier à la tête de la matinale, du lundi au vendredi, de 7h à 9h. Comment vivez-vous cette nouvelle aventure ?
Avec beaucoup de plaisir, une super équipe et une rédaction remar- quable ! J’aime Europe 1 et j’y suis heureux depuis plus de 8 ans. J’ai de la chance de pouvoir être à la fois dans le divertissement à la télévision et dans le journalisme pur à la radio. Informer les audi- teurs, accompagner ceux qui nous écoutent le mieux possible dans l’actualité. Je me lève au milieu de la nuit, mais à midi je peux faire la sieste avec mon fils ! A presque 50 ans, je suis revenu à mon métier de journaliste, même si je n’ai jamais vraiment arrêté… Le chemin est long, mais il est bon !
Aux commandes de l’émission The Voice et The Voice Kids depuis plus de 8 ans, quel est votre retour sur cette expérience ?
The Voice, ce n’est jamais la même histoire ! Chaque nouvelle saison est une aventure forte qui réserve son lot de surprises… C’est impossible de se lasser, je prends toujours autant de plaisir à animer ces émissions.
D’année en année, on découvre des talents toujours plus surprenants, bouleversants !
Et cette année particulièrement, avec le retour de Jenifer et l’arrivée de Julien Clerc et de Soprano, c’est une saison avec encore beaucoup de rebondissements…
Doué pour la photographie, vous exposez régulièrement, à Paris et en province. Quelle est votre actualité dans ce domaine ?
La photographie a une place très importante dans mon quotidien.
Quand j’étais encore enfant, j’ai été frappé par l’inexorable fuite du temps après avoir trouvé un cliché de mes parents jeunes dans une boîte à chaussures.
Depuis, j’aime être derrière l’objectif, mettre les autres dans la lumière, pour essayer de dessiner le temps qui passe.
Aujourd’hui, je suis fier de pouvoir partager mes photos, de pouvoir dire autre chose sans prendre la parole.
J’ai eu la chance de publier mon premier beau-livre chez La Martinière, un éditeur renommé qui publie de grands photographes que j’admire comme Salgado.
Après avoir exposé une vingtaine de fois en Europe, j’ai eu l’honneur d’être exposé à la Grande Arche de la Défense et par la maison Christie’s.
Ils m’ont permis de réaliser une vente aux enchères au profit de l’association de Grégory Lemarchal au Sidaction.
Aujourd’hui sur Europe 1, j’ai la chance de pouvoir donner régulière- ment la parole à des gens qui œuvrent pour de formidables causes.
Que pouvez-vous souhaiter aux lecteurs du Life ?
Du bonheur et de la bienveillance. Envers eux-mêmes et envers les autres.
