À travers des projets de restauration d’envergure, trois sites emblématiques sont sur le point de retrouver leur éclat, préservant ainsi l’histoire et la mémoire collective pour les générations futures.
La magie du moulin Barbegal
À Fontvieille, le site de Barbegal abrite une meunerie hydraulique datant du Ier siècle avant J.-C., une prouesse sans équivalent dans le monde romain. Il conserve les vestiges de deux ponts-aqueducs de 325 mètres de long et d’un moulin hydraulique, qui faisait fonctionner un système d’une efficacité remarquable. Un vrai complexe industriel avant l’heure, aux dimensions impressionnantes !
Aujourd’hui, l’érosion menace ces vestiges, et des travaux de consolidation commenceront fin 2025 pour stabiliser les structures. Ce site permettra de plonger dans l’histoire de l’Empire romain et d’admirer l’ingéniosité de cette meunerie antique.
Le CERCO, l’hôpital du patrimoine arlésien
À Arles, se cache un lieu méconnu et fascinant : le CERCO (Centre d’Étude, de Restauration et de Conservation des œuvres). Situé dans les anciens ateliers ferroviaires de la ville, il fait partie intégrante du Museon Arlaten, musée d’ethnographie fondé par Frédéric Mistral.
Acteur clé de la préservation du patrimoine culturel, il est la preuve que le patrimoine, loin d’être figé, est vivant. C’est ici que dorment, se soignent et renaissent des centaines d’objets issus de la mémoire provençale.
La chapelle Saint-Gabriel : Une escapade dans le temps
À deux pas de Tarascon, la chapelle Saint-Gabriel offre une parenthèse de calme en plein cœur des Alpilles. Édifiée au XIIe siècle sur un ancien carrefour romain, cette perle de l’art roman provençal séduit par son architecture épurée et son décor sculpté.
Déjà repérée par Prosper Mérimée, qui la classe parmi les tout premiers Monuments historiques en 1840, elle fait aujourd’hui l’objet d’un ambitieux programme de restauration. L’occasion parfaite d’allier balade et patrimoine dans un cadre typiquement provençal.
