Philippe Lacheau s’impose depuis plusieurs années comme l’une des figures incontournables de la comédie française. Acteur, réalisateur et producteur, il a séduit le public avec des comédies à succès totalisant 17 millions d’entrées, tout en développant son univers créatif mêlant humour, innovation et sens du spectacle. Après avoir redonné vie au Marsupilami au cinéma et continué à faire évoluer La Bande à Fifi, sa troupe emblématique, Philippe Lacheau jongle avec ses multiples casquettes avec énergie et passion. Dans cette interview pour LiFE Magazine, il nous ouvre les coulisses de ses projets pour notre plus grand plaisir.
Vous êtes acteur, réalisateur et producteur : comment gérez-vous ces multiples casquettes au quotidien ?
Ces casquettes me permettent de gérer un projet du début à la fin. Il y a tellement d’étapes entre le moment où vous avez une idée dans votre tête jusqu’au jour où vous la voyez sur grand écran. Tout maîtriser permet de ne pas la dénaturer. Et au moins si c’est raté on ne peut s’en vouloir qu’à soi-même.
Qu’est-ce qui vous a motivé à reprendre le Marsupilami au cinéma et comment avez-vous abordé ce défi ?
J’ai été approché par Pathé il y a plusieurs années. Je me suis senti honoré et chanceux qu’on me propose d’adapter une figure aussi culte que le Marsupilami. Tout le monde le connaît, il fait partie de la pop culture. J’avais quelques BD chez moi quand j’étais enfant. J’y ai vu la possibilité de faire une grande comédie d’aventure pour toute la famille, ce dont j’ai toujours rêvé.
Vous avez grandi en admirant des bandes cultes comme le Splendid ou les Inconnus. Qu’est-ce que ça vous a fait de jouer avec certains de leurs membres ?
Pouvoir travailler avec ceux qui nous ont donné envie de faire ce métier reste fantastique. Je me nourris au maximum de leur expérience et tente de les faire briller du mieux que je peux. C’est très important pour moi qu’ils soient fiers du film dans lequel ils jouent. J’estime qu’ils me donnent leur confiance et je ne veux pas les décevoir.
La bande à Fifi continue de se développer : comment la dynamique de la troupe a-telle évolué ces dernières années ?
Au début j’étais seul à vouloir réaliser dans la bande. Puis Tarek a voulu mettre en scène à son tour. Lorsque nous écrivons nos films avec Pierre Dudan, Julien Arruti et mon frère Pierre Lacheau, Tarek est souvent en tournage ou en montage de ses films (Épouse-moi mon pote, 30 jours max…). Et lorsque nous rentrons en fabrication de nos films à nous
(Babysitting, Alibi.com, Marsupilami) c’est l’inverse. Et chacun joue dans le film des autres. C’est ce qu’il se passe avec Reem Kherici également.
En tant que producteur, quels projets ou types de comédies recherchez-vous particulièrement ?
Nous sommes aujourd’hui une petite société de production qui coproduisons surtout les films que je réalise. Nous développons peu de projets à côté pour le moment.
Comment voyez-vous l’évolution du cinéma et de la comédie française aujourd’hui ?
Il y a énormément de talents en France. Pour preuve, regardez ce qu’il s’est passé l’année dernière avec 3 films de genres complètement différents qui ont été d’énormes cartons (Un petit truc en plus, Le Comte de Monte-Cristo et L’amour ouf). Il y a de quoi être fier de notre cinéma.
Quelle est la proposition que vous attendez, et que l’on ne vous a pas encore faite ?
Titanic 2 ! (rires)
Quels projets futurs vous enthousiasment et que vous pouvez déjà nous partager ?
Je me réjouis avant tout de retrouver le public lors des avant-premières que nous allons faire dans toute la France à partir du 2 décembre avec le Marsupilami. Nous faisons des films pour le public alors pouvoir les rencontrer dans les salles et les entendre rire est un peu comme une récompense.
Que pourriez-vous souhaiter aux lecteurs du LiFE Magazine ?
Je vous souhaite une belle fin d’année et un excellent début d’année 2026 !
