Rencontre avec la solaire et pétillante journaliste vedette d’M6 et de RTL Ophélie Meunier. Plongeons au cœur de son univers médiatique où elle se confie pour le plus grand plaisir des lecteurs du LiFE Magazine sur ses passions, ses défis et ses projets futurs, offrant ainsi un perçu fascinant de la personne qui se cache derrière nos écrans.
Ophélie, en tant que journaliste chevronnée, vous avez couvert divers sujets au fil des ans. Quel est le souvenir qui vous a le plus marqué à l’antenne ?
Depuis 8 ans, je suis à la tête d’une émission (Zone Interdite), qui m’a conduite dans des univers que je n’aurais jamais pensé découvrir, et m’a fait rencontrer des gens que je n’aurais jamais pensé croiser. Choisir une situation ou une personne plus qu’une autre me serait impossible. Des prisons pour femmes au scandale de l’aide sociale à l’enfance en passant par la prise en charge de nos personnes âgées en France ou encore ces familles touchées par la maladie d’Alzheimer… J’ai acquis une connaissance et développé une ouverture d’esprit qui me sont très précieuses aujourd’hui. Pendant plusieurs années, j’ai également été joker à la présentation du 19.45 sur M6. Je peux vous partager un souvenir très marquant à ce sujet… Le premier JT que j’ai présenté a été émotionnellement très intense pour moi car c’était une édition spéciale suite à l’attentat terroriste du 14 juillet 2016 sur la promenade des anglais à Nice. Toute la rédaction info a été là pour construire le meilleur journal possible, non sans émotion. Dans ces moments-là, en tant que journaliste, on se sent plus que jamais utile et on sent qu’on a une grande responsabilité de passeur d’info. Je me souviendrai toujours de ce JT un peu particulier.
Comment entretenez-vous la relation avec vos téléspectateurs ?
C’est une très bonne question… Je pense que je ne calcule pas. J’essaye d’être sincère, d’être vraie à l’antenne. Je suis assez présente sur les réseaux sociaux et je tente autant que je le peux de répondre aux messages que l’on m’envoie. Dans la rue, les gens qui m’arrêtent parfois sont d’une grande bienveillance. Je les écoute, je leur parle, tous les retours des téléspectateurs sur mon travail m’intéressent et peuvent être constructifs.
Vous êtes également connue pour votre engagement dans des causes humanitaires. Pouvez-vous nous parler d’une expérience qui a profondément influencé votre vision du monde et de votre rôle en tant que personnalité publique ?
Mon engagement auprès de l’association Autour Des Williams depuis 2018 en tant que marraine est fondamental pour moi. ça donne énormément de sens à ma vie. Je suis particulièrement touchée par les familles qui vivent avec le handicap, je me sentais être une toute petite chose au début et très inutile, et j’ai fini par comprendre que ne serait-ce que de faire un peu rayonner le travail des personnes engagées les rendait heureux et leur donnait de la force et du courage. Être engagée, c’est ouvrir les yeux sur une réalité qui n’est pas forcément la sienne, et il n’y a rien de plus constructif que ça dans la vie. Je suis aussi engagée auprès de la Fondation Messika depuis 2 ans, et faire de la philantropie avec une femme aussi brillante et inspirante que Valérie Messika est une grande chance. Mes engagements me nourrissent profondément.
En tant que mère de famille, comment jonglez-vous entre votre carrière exigeante et votre vie personnelle ?
Je n’ai pas de recette magique mais j’essaye de trouver un équilibre. Je suis passionnée par mon travail, je suis une bosseuse, et je suis aussi complètement dingue de mes enfants ! Donc il faut contenter tout le monde ! Ma règle c’est d’être à 100% là où je suis et avec qui je suis. Si je décide que c’est un moment professionnel, je tente de m’y consacrer à fond sans culpabilité aucune, et quand je décide que c’est un moment de maman, rien d’autre ne doit me déranger…
Comment percevez-vous le rôle de Zone Interdite dans le paysage médiatique français et son impact sur la société ?
Zone Interdite a plusieurs vocation auprès de la société et des téléspectateurs… Notamment celle de mettre en lumière des lieux auxquels les Français n’ont pas accès et de soulever des grands débats de société. Nous sommes là pour donner toutes les clés pour que les Français comprennent toutes les subtilités de la société dans laquelle ils vivent et évoluent. Quand l’un de nos documentaires est mentionné en exemple à l’Assemblée Nationale, quand la loi évolue sous l’impulsion d’une de nos enquêtes, alors nous avons le sentiment d’avoir réussi notre travail.
Comment l’émission « Confidentiel » sur RTL se distingue-t-elle des autres programmes d’information et de divertissement ?
Confidentiel est une émission formidable à travailler et je l’espère à écouter aussi ! Nous essayons de livrer un regard différent sur une grande personnalité. Derrière tous les grands destins il y a des failles, des zones d’ombre… C’est ce que nous allons chercher et c’est ce que nous racontons. Confidentiel va plus loin que l’image de papier glacé… avec un plaisir d’écoute grâce au réalisateur qui y met de la musique et une ambiance sonore très travaillée. Les entretiens qui complètent les récits permettent d’aller encore plus loin dans les histoires de ces toutes ces personnalités qui ont marqué l’histoire.
Quels sont vos futurs projets que ce soit dans le domaine des médias, de l’humanitaire ou autre ?
Mon grand projet du moment c’est ce nouveau talk show que nous venons de lancer sur M6 : la Grande Semaine. Une émission hebdomadaire dans laquelle on revient sur les grandes actualités du moment, on décrypte les tendances, on les teste, on reçoit des invités et tout cela dans une vraie bonne humeur. Nous sommes en train d’installer l’émission le samedi sur M6 et c’est un challenge exaltant !
Êtes-vous une femme de passion ou de raison ?
Les deux évidemment ! (Sourire)
Que pourriez-vous souhaiter à nos lecteurs du LiFE Magazine ?
J’ai récemment entendu un podcast avec Clémentine Galey, la créatrice du podcast à succès Bliss, qui a dit qu’elle avait réussi à 45 ans à se créer « une vie sur mesure », et que cela la comblait de bonheur. Cela a résonné en moi. Je nous souhaite à tous, et donc aux lecteurs de LiFE de pouvoir un jour dire la même chose : « je me suis construite une vie sur mesure et ça nous rend heureux, les miens et moi-même ».
