Nikos Aliagas, animateur emblématique de la chaîne TF1 depuis près de 20 ans,
se confie aux lecteurs du LiFE magazine sur sa vie, ses passions, et l’amour de son métier.
Vous faites partie des personnalités incontournables de la Tv, mais vous êtes également multi-facettes, tv, radio, écrivain, photographe… Y aurait-il un nouveau challenge qui vous motiverez ? Comme écrire un film par exemple ?
Réaliser ça me plairait. Mais je m’intéresse à des sujets qui n’intéresseraient personne (rires) je m’imagine par exemple réaliser un petit film en noir et blanc sur les mains d’un gitan qui démonte sa clarinette ! J’ai envie de faire beaucoup de choses pour ne pas avoir à regretter de ne pas les avoir faites. Ce qui me motive à la télé c’est le mystère de l’inconnu : le direct. Arriver à transmettre quelque chose au téléspectateur, voilà ce qui m’intéresse. C’est une adrénaline extraordinaire.
Vous démarrerez bientôt la dixième saison de The Voice sur TF1, avez vous toujours la même motivation pour incarner ce programme et éviter la routine ?
Ce n’est jamais la même histoire. Comme on est dans une sorte de vase clos avec les coachs, on est ensemble en permanence, on est concentrés sur la recherche de l’émotion et des voix, c’est notre bataille. On tourne pendant des semaines. Les talents je les accompagne, par exemple, j’étais là quand Kendji est arrivé avec toute sa famille ! Pareil pour Amir, ces jeunes ont fait des carrières ! Je mets les autres dans la lumière, je suis un accompagnateur.
Est ce que les coachs seront les mêmes ?
C’est trop tôt pour le dire, mais on s’est attaché…
On parle d’un éventuel retour de la Star Académie, qu’en pensez-vous ? Est-ce une bonne idée ?
C’est une rumeur, c’est un programme ancien. Je ne suis pas nostalgique de cette période. En revanche, ce serait drôle de faire un prime avec les anciens pour voir ce qu’ils sont devenus.
Vous avez depuis longtemps enchaîné les projets, n’avez-vous pas le sentiment d’être né sous une bonne étoile ?
Quand je suis né je ne devais pas vivre mais quelqu’un ou quelque chose m’a protégé. J’ai eu un choc post-natal et j’ai été séparé de mes parents, j’ai vécu la souffrance, comme la plupart des gens qui sont dans la lumière d’ailleurs, beaucoup de personnalités ont des histoires tragiques. Et c’est là qu’on peut transformer la fatalité en ténacité pour la survie, cela devient une bonne étoile. C’est de l’instinct.
Vous êtes aujourd’hui également connu pour votre talent derrière l’objectif. Qu’est-ce que la photographie vous apporte que ne vous apporte pas la télévision ?
La photographie m’apporte la sérénité et un espace-temps dont je ne dispose pas à la télévision, c’est un émerveillement. La télé je la fais pour les autres, la photo en revanche me permets d’accéder à une émotion intime. Cela me permets de révéler les gens, de les exposer. Pour moi c’est un instant sacré car les personnes m’accordent leur confiance en se laissant photographier.
Est-ce-que la photo pourrait devenir votre unique passion? Seriez-vous prêt à laisser tomber la télévision pour vous y consacrer pleinement ?
On verra… l’un n’est pas antinomique de l’autre. Les choses se feront naturellement, j’ai déjà vécu plusieurs vies, alors qui sait ?
Comment pourriez-vous, vous définir en 3 mots ?
Un Homme, un Uomo tout simplement.
Que pourriez-vous souhaiter aux lecteurs du LiFE magazine pour cette fin d’année ?
Qu’ils honorent chaque instant de vie sans la peur, qu’ils profitent de ce qu’ils ont. Life c’est la vie !