Le patrimoine des Bouches-du-Rhône est un trésor vivant. Il raconte l’histoire d’un territoire et les gestes de celles et ceux qui l’ont bâti. Chaque monument restauré est un pan de mémoire qui ressurgit. Partout, ce patrimoine renaît, dans les villages et les villes, dans les chapelles discrètes comme dans les cathédrales de pierre.
Marseille en trois métamorphoses :
Union sacrée pour la Bonne Mère
Marseille change de visage, et avec elle, son patrimoine le plus emblématique se transforme. Du haut de sa colline, la Bonne Mère veille de ses 11 mètres de haut. Même enveloppée dans 40 tonnes d’échafaudages, Notre-Dame-de-la-Garde continue d’imposer le silence et l’admiration. Sous la carapace métallique, un travail d’orfèvre est en cours. Pas moins de 30 000 feuilles d’or vont recouvrir la statue et sa base pour redonner à cette figure tutélaire de la ville son aura lumineuse.
La citadelle poursuit sa mue culturelle
Face au fort Saint-Jean, la silhouette imposante de la citadelle, fort militaire de 5 hectares, écrit un nouveau chapitre pour devenir un véritable lieu de vie. Inaccessible pendant 360 ans, ce bastion du XVIIe siècle est en pleine mutation. Résidences d’artistes, expositions, concerts et événements rythment désormais ses vieilles pierres.
D’ici à 2027, de nouveaux espaces culturels verront le jour, dont un amphithéâtre en plein air. Une promenade publique sera aménagée sur les hauteurs de la Tour de garde, offrant un point de vue inédit sur le Vieux-Port et la ville. Une renaissance spectaculaire, entre passé militaire et avenir créatif.
L’église des Réformés en pleine renaissance
Enfin, surplombant la Canebière depuis près de 140 ans, l’église des Réformés renoue avec sa majesté. Ce joyau néogothique a fait l’objet d’une restauration ambitieuse. Les grandes verrières reprennent vie, la pierre se nettoie, les flèches culminent fièrement à 70 mètres de hauteur, et les arcs s’élèvent à nouveau dans toute leur finesse. L’église retrouve enfin sa force symbolique.