Dernière recrue de l’émission Top Chef depuis 2022 sur M6, Glenn Viel n’a pas fini de faire parler de lui. Esprit vif et rebel, le plus jeune chef triplement étoilé de l’établissement
l’Oustau de Beaumanière dans le sud de la France se confie aux lecteurs du LiFE magazine pour notre plus grand bonheur, focus sur ce virtuose de la cuisine !
Vous faites partie du jury de cette 13éme édition de Top chef programme diffusé sur M6, qu’est-ce que cela a changé dans votre quotidien ?
Ma vie est restée ce qu’elle était, je suis toujours le même ! À part être reconnu par les gens et le plaisir d’échanger avec eux, ma vie reste à l’identique ! (Sourires)
Comment s’est passée votre intégration au sein d’une équipe de chefs très compétitifs et déjà soudée depuis plusieurs saisons sur ce programme ? (Sourires)
Comme je l’ai souvent dit, j’ai été très bien accueilli par le jury ainsi que par l’ensemble des équipes !
Comment voyez-vous votre métier de chef ? Comment le définiriez-vous ?
C’est un métier de passion, poétique, de créativité sans fin et un superbe terrain de jeu dans lequel j’évolue chaque jour.
Comment et par quoi s’exprime votre créativité ?
La cuisine c’est bien entendu une histoire de goût, on a beaucoup travaillé sur la psychologie. Notre cuisine peut-être qualifiée d’identitaire. Une de mes citations préférée est celle d’Oscar Wilde « N’essaie pas d’être quelqu’un d’autre la place est déjà prise ». Nous essayons de raconter des histoires qui sont les nôtres.
Sensibilité ! Est-ce comme cela que vous pourriez définir votre univers gastronomique ?
Oui complètement, on essaye d’aller chercher notre Madeleine de Proust, une espèce de gifle d’amour, de l’intensité, de la poésie et une pointe de nostalgie.
Est-ce qu’en cuisine, passion rime forcément avec inspiration ?
Non, je ne crois pas que passion rime avec inspiration, parfois il faut aller chercher des souvenirs enfouis tout au fond de nous pour en faire une histoire… puis un plat !
Nous n’avons pas tous la même faculté de créer.
À la tête de l’établissement l’Oustau de Baumanière, triplement étoilés aux Baux de Provence, n’est-il pas compliqué de concilier votre vie devant les fourneaux et vos obligations télévisuelles ?
Non pas du tout, sinon je ne l’aurai pas fait. Je suis quelqu’un d’organisé ! (rires). Nous sommes 35 en cuisine, on ferme 2 jours par semaine. Mes équipes sont très bien encadrées par des personnes très compétentes ce qui me permet de gérer le reste.
Quelle réalisation culinaire vous ressemble le plus ?
Elle me ressemblent toutes ! Mon plat signature serait celui que je n’ai pas encore trouvé…
Quels sont vos futurs projets ?
De développer encore et toujours Beaumanière.
Que pourriez-vous souhaiter aux lecteurs du LiFE magazine pour cette fin d’année ?
D’être simplement heureux et d’avoir des rêves à n’en plus finir !