Agustin Galiana

Agustin Galiana Artiste comédien, danseur & chanteur

Entre deux répétitions de Danse avec les Stars, les tournages animés de la série Clem et la préparation de son prochain album, Agustin Galiana retrouve les équipes du LiFE Magazine pour une rencontre rythmée par l’émotion et la bonne humeur dans un restaurant face aux Tuileries. Ce lieu a connu ses débuts en France, en effet, il y a quelques années, le « latin lover » était guide dans ce célèbre jardin parisien. Retour sur son ascension !

Vous êtes né en Espagne, pourquoi avoir choisi la France pour vivre votre passion ?

J’ai quitté une Espagne en pleine crise. La France a été un choix évident pour lancer ma carrière. J’aime la culture, la musique, et surtout Paris. Paris est comme mon Hollywood à moi. Pour ce qui est de la langue, je me suis formé seul, j’ai appris grâce à mes amis et au cinéma où je me rendais très régulièrement.

Lors de votre jeunesse, qui vous a donné envie de devenir artiste ?

Je n’ai jamais suivi un modèle particulier. J’ai toujours eu cette envie au plus profond de moi. Mais celle qui m’a donné l’envie de faire ce métier est ma grand-mère Carmina. Elle m’a transmis le goût pour le cinéma, la musique, l’art tout simplement…

Le public français vous a découvert à la télévision dans la série « Clem ». À l’arrivée de la 8ème saison, vous sentez-vous plus Adrian ou Agustin ?

Je suis toujours Agustin, mais en effet dans la rue les gens ne font pas la distinction. Ils sont attachés au personnage. Cependant, c’est avec mon caractère et ma personnalité que je joue, ils me connaissent donc plutôt bien. La 8ème saison va être pleine d’intrigues, de rebondissements et j’ai hâte que le public français la découvre. Rendez-vous devant votre télévision prochainement !

Crédit photos : Agustin Galiana

L’émission Danse avec les Stars vous a révélé comme un danseur hors-pair, pourquoi avoir accepté de participer à cette émission ?

J’ai accepté de faire cette émission car être danseur était un rêve d’enfant. Je n’ai pas pu le réaliser puisque ma mère souhaitait que je me concentre sur mes études et mon avenir, et non sur la danse. Je pense que c’est générationnel, elle avait peur que j’échoue. À mes 18 ans, après avoir prouvé que je pouvais réussir des études, j’ai décidé de vivre pour moi, et pour la danse. Malheureusement c’était trop tard. Mon corps ne me permettait pas d’être aussi performant que les plus grands professionnels. Cela a été très difficile pour moi, je me suis alors dirigé vers mon autre passion : le cinéma.

Cette émission est-elle une étape importante dans votre parcours professionnel ?

C’est avant tout une expérience humaine qui me permet de rencontrer des personnes incroyables. C’est également un choix personnel puisqu’elle me permet de réaliser un rêve d’enfance : danser devant un public. Quand je voyais l’émission en Espagne, j’en rêvais, c’est un véritable cadeau. Je l’avoue j’ai aujourd’hui une certaine facilité, même si cela est très physique, je regarde ma danseuse et je reproduis à l’identique.

Vous allez prochainement sortir un album en France. Pouvez-vous nous en dire quelques mots ?

Le premier single sort en janvier, et l’album au printemps. J’espère que cet album va rythmer l’année à venir ! C’est un album en français, solaire, aux sonorités latinos. Le producteur est Nazim c’est lui qui à écrit tous les tubes de Kendji, Amir, mais aussi Florent Pagny ou encore Yannick Noah.
Auparavant j’avais eu la chance d’être sélectionné comme « Artiste révélation de l’année 2011 » pour mes deux premiers albums en Espagne. Lorsque je suis arrivé en France, j’ai eu envie de recommencer à chanter. Ce troisième album a pris forme cette année et j’ai hâte de vous le faire découvrir ! Il y a d’ailleurs une chanson qui me touche particulièrement dedans et qui est dédiée à Carmina, ma grand-mère.

Comédien, danseur, chanteur, comment vous définissez-vous ?

Je suis un artiste, je peux danser dans un film, chanter, mais je suis avant tout un comédien. C’est mon métier, ma passion.

On parle de vous comme le nouveau « Latin Lover ». Qu’est-ce que cela vous inspire ?

Ça me fait rire et je le prends comme un compliment ! Mais je ne me vois pas comme un Latin Lover, je me vois comme Agustin le comédien. Je suis là pour rendre le public heureux et il me le rend bien.

Comment gérez-vous cette notoriété qui ne cesse de grandir ? Quel est votre rapport avec vos fans ?

J’ai du mal à gérer cet aspect-là de mon métier. Je n’ai pas eu la chance de recevoir cet amour dans mon pays. Je suis incroyablement reconnaissant envers le public, mais j’ai toujours du mal à y croire. Durant 20 ans j’ai travaillé dur pour réussir, et aujourd’hui ça paye. Quoi qu’il en soit, je resterai moi-même et n’oublierai pas ce que je dois au public français qui m’a accueilli.


Selon vous, quelles sont les qualités essentielles pour progresser dans ce monde artistique ?

La ténacité est une grande qualité. Il ne faut pas baisser les bras lors d’un échec mais se relever et avancer. En revanche, je pense qu’il faut avoir des principes, des idées, et s’y tenir.

Que peut-on vous souhaiter pour l’année 2018 ?

Je souhaite que la France continue de me donner la possibilité de poursuivre mes rêves, mes projets et que les français continuent de m’aimer avec la même intensité.