Après avoir débuté dans le journalisme sportif et s’être imposée sur Canal+ autour du rugby, Isabelle Ithurburu poursuit son parcours à TF1 côté divertissement, sport et infos.
Depuis deux saisons, elle est le nouveau visage de « 50’Inside », et depuis cet été, le joker du célèbre 13H. Bientôt, les téléspectateurs pourront la retrouver à la tête de l’émission culte, « Stars à domicile ». Un parcours riche et varié, qui reflète son professionnalisme et sa polyvalence.
Depuis cet été, vous assumez le rôle du Joker du 13H en plus de votre travail sur 50’Inside. Comment vivez-vous cette double responsabilité ?
Je le vis d’abord comme une immense chance. Pouvoir faire autant de choses, et si variées (car il y a aussi le rugby !) c’est très rare dans cette profession, alors je savoure… Moi qui n’aime pas la routine, je suis servie ! J’essaie néanmoins d’être la même quel que soit l’exercice, même sur le 13H où les sujets sont parfois moins légers que dans le divertissement ou le sport.
Vous avez débuté dans le journalisme sportif, notamment le rugby. En quoi ces débuts ont-ils façonné votre façon de raconter les histoires aujourd’hui ?
C’est vrai que j’ai appris ce métier en le faisant, je n’avais pas les codes du journalisme au départ mais j’avais la passion du sport dont je parlais. Et très intuitivement, je me suis mise à raconter les faits avec cette passion, sans trop réfléchir. Je crois que j’ai parlé aux gens très simplement, comme si j’étais à table avec eux, ou dans leur salon, sans mettre de distance. Aujourd’hui, j’essaie de garder ça même sur des sujets plus lourds, dans le 13H, ce qui n’est pas toujours facile ! Je n’en aurais sûrement pas été capable si je n’avais pas démarré par le sport…
En tant que présentatrice très engagée dans l’associatif, quels sont les projets qui vous tiennent le plus à coeur actuellement ?
Je suis marraine de l’Estelada, une petite association béarnaise qui aide les enfants en situation de handicap et leurs familles. J’accompagne aussi le combat de la Fondation Alzheimer qui est immense et manque encore de relais. En général, et même si le temps me manque parfois, j’essaie d’accepter toutes les sollicitations. Je suis très gâtée : j’ai la santé, une petite fille en pleine forme, un métier passionnant, mais je sais que tout peut basculer à tout moment, donc j’ai à coeur de m’investir autant que je peux dans toutes ces causes pour leur apporter un coup de projecteur qui pourrait faire la différence.
Quelle est votre approche pour garder un lien sincère avec le public, surtout dans des émissions à grande audience comme le 13H ?
Je n’ai pas de méthode, je pense que je suis faite comme ça ! J’ai du mal à ne pas être naturelle, même dans ma vie de tous les jours (même si ça me dessert parfois !)
Honnêtement, je craignais de perdre ça sur le 13H car c’est beaucoup de responsabilités, beaucoup d’attentes… Mais au vu des retours pendant l’été, je me dis que les téléspectateurs ont bien retrouvé la même Isabelle que sur le rugby ou 50’Inside !
Pourquoi avoir accepté d’incarner la nouvelle version de « Stars à domicile » et qu’est-ce qui vous a séduite dans ce projet ?
Déjà parce que j’étais une grande fan de cette émission à l’époque ! Avoir la chance de la relancer et de permettre à la nouvelle génération de découvrir ces émotions, c’est génial ! Et moi qui aime la proximité et le naturel, je suis servie : pas de studio ni de projecteur, du terrain comme à mes débuts et ce contact privilégié avec les anonymes et les stars. J’ai pris énormément de plaisir à tourner toutes ces surprises !
En dehors des plateaux, quand vous avez un week-end de détente où aimez-vous partir pour vous ressourcer ? Mon petit doigt me dit que le Sud-ouest est une région qui est chère à votre coeur ! (Sourire) J’aime surtout être entourée des gens que j’aime, quel que soit l’endroit. Mais c’est vrai qu’à choisir, rien de mieux qu’un retour aux sources ! Béarn, Pays basque, Bigorre… j’essaie d’y retourner le plus souvent possible, j’y aime la simplicité et la chaleur des habitants, la gastronomie (beaucoup !) et la douceur de vivre.
Que pouvez-vous souhaiter aux lecteurs du LiFE Magazine ?
Puisqu’on en parlait, la santé déjà ! Ça me paraît le principal pour pouvoir profiter du reste. Des amis sincères aussi, et un travail ou une passion qui les épanouisse, ça aide à tout traverser !
