Rencontres avec les punchy et talentueuses actrices Julie de Bona et Camille Lou, héroïnes de la mini-série à succès « Les combattantes » de TF1 et disponible sur Netflix. Elles se confient au lecteurs du LiFE magazine pour notre plus grand plaisir.
Pour quelle(s) raisons avez-vous accepté de jouer dans « Les combattantes » ? Quels ont été les arguments d’Alexandre Laurent, le réalisateur, pour vous convaincre ?
Julie De Bona : Sur le tournage du « Bazar de la charité », la productrice nous a proposé, à Camille Lou, Audrey Fleurot et moi-même, un nouvel opus constitué des trois mêmes actrices, qui incarneraient de nouveaux personnages, nous mettant dans une époque différente mais toujours avec ce même fils rouge : parler de la place de la femme à une époque bien défini. Pour nous, c’était une certitude d’accepter cette nouvelle fiction féministe, parce que nous étions au même moment entrain de vivre une aventure incroyable avec « Le Bazar de la charité ». L’exigence, la qualité de la production et de la réalisation de ce premier opus ont été de forts arguments ; j’ai dit OUI tout de suite !
Alexandre Laurent, le réalisateur n’a pas eu besoin de me convaincre davantage : j’admire profondément son travail et je suis très fière de son évolution. Rempiler avec lui était une évidence, j’avais hâte de savoir ce que l’équipe me préparait comme personnage et comme intrigue.
Camille Lou : Alexandre Laurent, en lui-même étant un argument ! J’adore son travail, j’ai créé un vrai lien de confiance avec ce réalisateur donc ça a été un des premiers arguments.
A l’inverse, Alexandre n’a pas cherché à nous convaincre, en soi, il nous a simplement raconté l’histoire à toutes et elle nous a plu directement.
Julie de Bona, vous êtes dans la spiritualité avec le rôle de Mère Agnès, quel autre rôle auriez-vous aimé incarner entre l’infirmière, la prostitué et la cheffe d’entreprise ?
Franchement, j’aurai voulu incarner les trois autres rôles ! Je suis passionnée et fan de ces trois autres actrices et de leur intrigue respective.
J’adore le côté intrépide, fougueux, moderne et particulièrement féministe de l’infirmière Suzanne (incarnée par Camille). Ce personnage a toutes les qualités pour être une femme médecin brillante. Et pour couronner le tout, elle a une intrigue très romanesque (avec Tom Leeb) que j’aurai aimé jouer également.
Julie de Bona, vous êtes dans la spiritualité avec le rôle de Mère Agnès, quel autre rôle auriez-vous aimé incarner entre l’infirmière, la prostitué et la cheffe d’entreprise ?
Franchement, j’aurai voulu incarner les trois autres rôles ! Je suis passionnée et fan de ces trois autres actrices et de leur intrigue respective.
J’adore le côté intrépide, fougueux, moderne et particulièrement féministe de l’infirmière Suzanne (incarnée par Camille). Ce personnage a toutes les qualités pour être une femme médecin brillante. Et pour couronner le tout, elle a une intrigue très romanesque (avec Tom Leeb) que j’aurai aimé jouer également.
Le rôle de Caroline (Sofia Essaïdi) monte en puissance. Nous découvrons, dans les première scènes, un personnage effacé qui se révèle, en prenant les commandes de l’usine gérée par son mari parti à la guerre. Elle met en place, avec beaucoup de forces et de courage, une incroyable action avec les ambulances qu’elle fournit pour rapatrier les blessés. Ça m’aurait beaucoup plu, aussi, d’incarner un personnage qui se réalise petit à petit et monte en puissance, comme le sien.
Et enfin, le rôle de Marguerite (Audrey Fleurot) est merveilleux. Son personnage n’a pas froid aux yeux, c’est beau à jouer. Son décors est sublime visuellement, la partition de la femme sensuelle qui doit absolument rencontrer son fils, qu’elle a abandonné et qui peut mourir à chaque instant (ndlr, son fils est un St Cyrien au front). L’enjeu dramatique me touche beaucoup !
Et vous Camille, mère supérieure d’un couvent, prostitué ou incarner une cheffe d’entreprise ?
Etonnamment, je suis fan de mon personnage Suzanne donc je n’aurai pas aimé particulièrement jouer un autre rôle, parce que ce rôle me correspond énormément. Même si le rôle de mère Agnès, interprété par Julie est très intéressant à défendre aussi.
Quelle est l’ambiance sur le tournage d’une grande production comme « Les combattantes » ?
J.D.B : C’est vrai que le tournage était très Hollywoodien. Une grande production et d’une aussi grande ambition. L’ambiance sur un tournage comme celui-là, c’est beaucoup de travail et de préparation. L’ambiance, avec Alexandre Laurent est très musicale, parce qu’il travaille en musique pour que nous soyons tous dans la même intention. Il y apporte de la fantaisie et un grain de folie, sur son plateau.
C’est un tourbillon aussi, parce qu’il y a énormément d’équipes, de figuration, de décors … un tourbillon émotionnel : à la fin, tu en ressors rincée mais heureuse d’avoir participé à ce si beau projet.
C.L. : Ambiance familiale. C’est une grande famille qui se retrouve ; c’était fun, intense, un vrai tournage incroyable. Et le fait de se retrouver tous ensemble à nouveau, apporte quelque chose de particulier.
« Le Bazar de la charité » se déroule en 1885 ; « Les combattantes » pendant la 1ère guerre mondiale, dans quelle nouvelle époque aimeriez-vous jouer, si la collection avait un 3ème volet ?
J.D.B : Beaucoup d’époques m’inspirent, comme celle des années 50 que je trouve très intéressante sur le sujet de l’émancipation de la femme. Et puis les costumes de cette décennie sont sublimes. D’ailleurs, s’il y a un troisième opus, j’aimerai, s’il vous plaît avoir l’opportunité de porter un beau costume, parce que je n’ai pas été gâté en terme de féminité sur les deux premiers volets (rire). Et pourquoi pas, sinon les années 70, avec la libération de la femme ou les années 30 pour s’amuser avec les costumes « Charleston » ?
C.L.: C’est une très bonne question, personnellement j’aime un peu tout, je vous avoue surtout quand on partage les valeurs de notre personnage, on peut aller n’importe où. Après j’adore la période viking, j’aimerai encore remonter le temps plutôt que d’avancer.
Julie, vous êtes partie en Tanzanie pour tourner l’émission documentaire « Instinct animal »,
que vous a appris ce voyage ?
Ce que j’ai vécu est indescriptible, impalpable. Mon voyage a été bouleversant. Se remettre dans une situation hors de la civilisation, permets de se reconnecter à l’être humain et à notre vibration. Cette expérience en Tanzanie a été complétement inattendue, très déstabilisante. J’en retiens, que j’ai réussi à me reconnecter à mon intuition. J’ai eu le privilège de rencontrer des animaux sauvages d’une puissance inégalable, qui m’ont appris, en quelque sorte, des choses sur moi-même.
Camille, nous vous avons connu via les comédies musicales, puis le parquet de « Danse avec les stars » avant déchaîner les projets en fiction TV et au cinéma. Est-ce que le théâtre vous tenterait ?
Le théâtre me tente effectivement mais ne vivant plus à Paris, c’est désormais un peu plus compliqué. Ce que j’aime c’est le voyage, le fait de changer de décors tout le temps. Ce qui me plairait dans le théâtre, c’est l’idée de partager le moment présent avec le public.
Sur quel(s) projets allons nous vous retrouver en 2023 ?
J.D.B : Je commence l’année au théâtre de la Madeleine, dans « Suite Royale » dès le 27 janvier avec Elie Semoun. En 15 ans de mariage c’est la première fois qu’Antoine invite mon personnage, Pauline, dans un somptueux palace parisien. S’il a réservé la suite royale, une folie pour leurs modestes moyens, c’est parce qu’il a une grande nouvelle à lui annoncer. Une nouvelle qui va bouleverser pour toujours leur paisible existence…
Et je serai dans la saison 2 de « L’école de la vie » sur France 2. J’incarne Alexandra Delage, une prof de français et enseignante d’un atelier théâtre. Dans tout ce qu’elle fait, Alexandra est naturellement dans l’empathie avec ses élèves : selon elle pour bien apprendre, il faut se sentir bien soi-même. C’est pourquoi elle cherche à régler autant que possible les problèmes de ses élèves et surtout ceux, particulièrement aigus, d’une de ses classes de Première. J’ai été bouleversé par le scénario et le personnage que je trouve d’une bonté rare. Le ton m’a fait penser aux « Cercles des poètes disparus ».
C.L. : La saison 3 de « Je te promet » devrait bientôt être de retour sur TF1 ; ainsi qu’une nouvelle série fantastique « Prométhée » de Christophe Campos. Et je viens de tourner deux long métrage « Chasse gardée » Hakim Jemili, Camille Lou, Didier Bourdon, Thierry Lhermitte et « Notre tout petit petit mariage » avec Ahmed Silla
Que pouvez souhaiter à nos lecteurs du LiFE ?
(En chœur) : Du bonheur à en perdre la tête !