Présidente de la Métropole Aix-Marseille-Provence et du Département des Bouches-du-Rhône, influente et déterminée mais humaine et femme avant tout, Martine Vassal se livre en toute décontraction aux lecteurs du LiFE
Nous traversons une période assez difficile, Cela nous a permis de réfléchir sur nos implications au quotidien avez-vous également fait cette introspection ?
Oui une grande introspection, dans cette période d’anxiété permanente, d’autant plus que je sors d’une campagne électorale extrêmement houleuse, suivie par une période de Covid qui nous a privé d’un certain nombre de nos libertés, cela a été un choc. Il y a eu pour moi deux phases d’introspection, d’abord en mars 2020 et ensuite « l’après » de l’élection municipale que j’ai perdue, c’est la première fois que cela m’arrive ! Quand on perd, on se remet en question, mais maintenant je fais apparaitre ma vraie personnalité. Je suis plus à l’écoute que précédemment dans le cadre de mes fonctions et je garde ma volonté d’avancer malgré les attaques de médias.
Y a-t-il des choses que vous avez changées et améliorées dans votre quotidien, de nouvelles priorités dans votre vie ?
Oui j’ai eu un deuxième petit enfant, j’ai beaucoup de chance ! Je me rapproche de ma famille, j’essaye de passer plus de temps avec mon père. Nous vivons dans le même immeuble avec mon fils et mon père, cela nous permet de nous voir souvent.
Vous êtes d’origine arménienne, comme beaucoup de Méditerranéens la famille y est très importante, est ce là ou vous vous ressourcez et où vous puisez votre énergie ?
Bien sûr, j’ai la chance d’avoir deux enfants et ils ont toujours été ma priorité. Ma fille a aussi deux enfants qui comptent beaucoup pour moi. Je suis un peu trop mère poule, mon fils me le fait remarquer (rires) ! Le confinement a aussi permis de mieux se faire confiance, de trouver du réconfort auprès des siens. Le respect de la famille et des anciens est primordial dans cette culture.
Que fait on un dimanche avec Martine ? Quel est votre rituel ?
C’est le seul jour où je ne mets pas le réveil ! Je ne travaille pas alors je fais du sport. Après le café, je mange un bol de céréales et je pars faire du vélo ou bien une randonnée dans les Calanques, c’est féérique, à tous moments de l’année. Ensuite un déjeuner entre amis et la soirée je la passe avec mon père, c’est mon rituel.
On a finalement envie de vous demander si vous êtes bonne cuisinière, une spécialité ? (Rires) Votre plat préféré ?
J’adore faire la cuisine, mais mon fils n’aime pas trop mes inventions culinaires (rires). Je fais la bouillabaisse, le couscous… des plats familiaux. J’ai progressé pendant le confinement, j’ai fait beaucoup de tartes salées.
En tant que personnalité publique vous soignez toujours votre apparence est ce parce que vos parents sont issus du milieu du textile et que vous y avez vous même évoluer que vous y apporter une attention toute particulière ?
J’ai évolué dans le milieu du textile, mais c’était pour faire des vêtements militaires! Mon goût de l’habillement vient de mon éducation, mais pour moi c’est surtout le respect de la fonction et des autres. J’aime bien la mode ceci dit, j’aime bien feuilleter des magazines, cela me détend.
Quels sont vos créateurs tendances du moment ?
Je suis une fidèle de plusieurs boutiques qui savent bien me conseiller, entre autres j’affectionne beaucoup la marque Liu Jo. J’ai une amie qui a lancé une marque de fausse fourrure et de produits végans qui s’appelle Apparis et les vêtement sont magnifiques, elle vit à New York, elle a un look incroyable ! Sinon je consomme local, j’aime bien Gertrude et Gaston, avec leurs vestes en Néoprène car je suis frileuse. Je découvre toujours de nouvelles boutiques en sillonnant le département !
Si vous n’aviez pas fait de politique, quel aurait été votre métier ?
J’ai dirigé une entreprise de textile pendant 15 ans, je pense que j’aurais repris une entreprise ou que j’aurais été DRH, pour rester au contact des gens.
Si vous deviez vous définir en trois mots, quels seraient-ils ?
C’est difficile… Mais je dirais déterminée, courageuse et amoureuse de la vie.
Comment percevez vous la place de la femme aujourd’hui ? Vous êtes un exemple du leadership féminin, on en compte malheureusement peu.
Une femme se demande toujours si elle va y arriver, alors qu’un homme pas vraiment. Une femme a aussi plusieurs vies à mener de front. Les femmes doivent prendre confiance en elles, elles sont capables de relever beaucoup de défis. Elles doivent être reconnues non pas car elles sont des femmes, mais pour leurs compétences. Tout est question de compétences ! Il faut réussir à tout concilier, je pense que toutes les femmes sont des guerrières !
Votre produit beauté fétiche? Celui sans lequel vous ne partiriez pas !
Un contour des yeux, un sérum et un masque revitalisant. Je change souvent de produit pour ne pas que ma peau s’habitue et démaquillage quotidien obligatoire pour garder de l’éclat.
Si vous deviez partir pour vous ressourcer ailleurs qu’en Provence , quelle en serait la destination ?
En montagne, dans les Alpes, à la neige, j’adore le ski !
Que pourriez-vous souhaiter aux lecteurs du LiFE magazine pour cette fin d’année ?
La santé, c’est le bien le plus précieux.